Terres adjacentes au port de Gros-Cacouna
2021/09/03
Le 2 juillet dernier, la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk a signé avec le gouvernement du Québec une entente d’occupation des terres adjacentes au Port de Gros-Cacouna. Cette entente historique permettra à la Première Nation de développer des infrastructures en lien avec son département des pêches commerciales. Un projet d’aquaculture, principalement une production piscicole, est actuellement à l’étude. Accompagnés par des experts dans le domaine, nous en sommes à l’étape d’évaluer la sensibilité environnementale du milieu et de valider les étapes subséquentes. Situé dans un lieu névralgique, le développement d’infrastructures en bordure du port de Gros-Cacouna pourrait avoir une incidence positive sur d’autres projets, par exemple de transformation de produits marins ou de réparation, d’entretien et d’entreposage de notre flottille de pêche commerciale.
Dans un processus de guérison de la terre, la Première Nation entend développer un parc linéaire au pied de la montagne. Ce parc permettrait une liaison avec le parc côtier Kiskotuk et le développement de phases subséquentes du projet de valorisation de la culture wolastoqey.
Enfin, la Première Nation travaille, en partenariat avec le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins, au développement d’un observatoire terrestre du béluga situé au sommet de la montagne de Gros-Cacouna.
Le projet de développement récréotouristique entourant les terres adjacentes au port de Gros-Cacouna se positionne à l’avant-garde puisqu’il intègre la conservation du béluga au sein même de ses activités.
